Faire évoluer l’organisation du travail

Au groupe Perret, Cédric Besançon planche sur la consommation électrique. Par exemple, chez Omag, filiale qu’il dirige, « on a fait des économies d’énergie en passant de l’éclairage classique à des LED », installées depuis 2019. Les endroits où les lumières sont placées ont aussi été réfléchis, l’isolation des bâtiments a été revue, et la climatisation et le chauffage ont été baissés. Quant à l’unité de fabrication d’engrais de mélange, « on essaye d’y décaler le travail, pour être plutôt sur des heures creuses », explique-t-il. Même sur des périodes chargées, « on cherche à faire tourner les outils les plus consommateurs, comme les mélangeurs, en heures creuses, et faire de l’ensachage en heures pleines ».

Télétravail le vendredi

Chez Cérèsia, plusieurs solutions sont testées, dans les silos, mais aussi au siège social, où la température est passée de 20 à 19 °C. Le télétravail, qui existait déjà avant à raison d’un jour par semaine, a été concentré le vendredi, principalement pour économiser du gaz en arrêtant la chaudière trois jours consécutifs. Le siège est fermé ce jour-là. Une salle de réunion située dans un bâtiment annexe, qui ne peut être fermé le vendredi, accueille cependant une dizaine de salariés qui ne peuvent pas télétravailler. L’accueil téléphonique fonctionne à distance. La plage horaire sur laquelle les salariés peuvent venir travailler les autres jours a également été réduite à 8 h 30-17 h pour éviter l’ouverture du siège pendant les heures de pointe (17 h à 19 h). « Les gains économiques seront mesurés à l’issue de la période de test pour conserver seulement les mesures les plus significatives en termes de réduction de la facture énergétique », souligne Caroline Jeanniot, en charge de la direction performance et innovation de Cérèsia.